Journées sur les sols vivants - Quoi Faire à Québec
Québec Montréal Outaouais Montérégie Saguenay Mauricie Charlevoix Gaspésie Cantons-de-l'Est Abitibi-Témiscamingue Bas-Saint-Laurent Centre-du-Québec Chaudière-Appalaches Côte-Nord Lanaudière Laurentides Laval

Recherche

Veuillez sélectionner une région

Régions
Québec
Montréal
Outaouais
Montérégie
Saguenay
Mauricie
Charlevoix
Gaspésie
Cantons-de-l'Est
Abitibi-Témiscamingue
Bas-Saint-Laurent
Centre-du-Québec
Chaudière-Appalaches
Côte-Nord
Lanaudière
Laurentides
Laval
Suggérer un événement

L'équipe du Quoi Faire tient à vous informer que cet événement est terminé

  • événement terminé

  • événement terminé

  • événement terminé

  • événement terminé

  • événement terminé

  • événement terminé

  • événement terminé

  • événement terminé

  • événement terminé

  • événement terminé

  • événement terminé

Découvrez d'autres événements à venir

Événement terminé

Journées sur les sols vivants

Terminé
Divers

Domaine Maizerets

carte

Gratuit

Journées sur les sols vivants

L'événement

La Société de Géographie de Québec et la Faculté de foresterie, géographie et géomatique de l’Université Laval, en collaboration avec l’Institut EDS, organisent les Journées sur les sols vivants « En appui à la diversité paysagère et biologique des sols », les 26 et 27 novembre 2015 au Domaine de Maizerets, à Québec.

Un changement de relation entre la société humaine contemporaine et les sols vivants en tant que biotopes nourriciers primordiaux et partenaires naturels fondamentaux de l’agriculture est indispensable, car, à l’échelle d’une vie humaine, les sols ne sont pas des ressources renouvelables. L’érosion et la dégradation des sols s’accélèrent, leurs superficies sont limitées, les autres ressources vivrières comme les forêts, les eaux libres et les mers ont montré leurs limites. L’accroissement des besoins alimentaires de la population mondiale s’accélère pendant que les technosciences contemporaines du secteur bioalimentaire de l’économie verte ne remplissent pas les promesses de « vivres pour tous » : autant la deuxième « révolution verte » des années ’90 – qui s’est voulue biotechnologique, robotique géoréférencée et agropharmaceutique – que la première « révolution verte » des années ’50 – avec l’industrialisation mécanisée, pétrochimique et les biocides de synthèse–, connaissent des ratés inquiétants.

Avec moins que leur part de ressources disponibles, les petits agriculteurs nourrissent encore 70% de la population mondiale et composent injustement 70% de la population qui souffre de la faim. L’engouement que connaît l’agriculture écologique axée sur des circuits courts traduit un saut qualitatif de conscience chez certains urbains et ruraux quant à notre relation symbolique, économique et écologique avec les terres, les eaux et la biodiversité nourricières. Le Québec, dominé par l’agro-industrie qui nourrit 30% de sa population sur des marchés de plus en plus désaisonnalisés et globalisés, avait, en 1975, 85% d’autonomie alimentaire, alors qu’en 2015, c’est à peine 55% de nos aliments qui viennent de nos terres. Nous dépendons donc de plus en plus de denrées importées à hauts coûts environnementaux de pays appauvris décimés par la faim et la soif ou de pays faisant un usage non durable de leurs ressources à des fins d’exportation agro-alimentaire. La justice élémentaire nous incite à renverser la vapeur dans une quête d’harmonie entre les coûts sociaux et environnementaux associés à notre consommation alimentaire et la préservation durable des sols et des milieux naturels qui nous nourrissent.

Les sols nourriciers du Québec succombent en accéléré à l’étalement urbain et à la spéculation foncière. Cela rend, pour la relève et les jeunes familles agricoles, la propriété de moins en moins accessible. La néo-féodalité introduite par le phénomène de l’intégration verticale et l’accaparement des terres par de grands fonds d’investissements spéculatifs peuvent représenter un recul de plus de 300 ans sur le mode de tenure des sols. Toutefois, des systèmes de métayage assortis de contrats territoriaux d’exploitation comportant des objectifs de résultats en termes de préservation et de régénération de l’intégrité des sols, des eaux douces et de la biodiversité en milieux urbains, ruraux et territoriaux, peuvent représenter des opportunités intéressantes en matière d’agro-écologie et de redynamisation socioéconomique en région. Les modes de gestion durable des ressources agricoles et les innovations technologiques offrent de nouvelles opportunités de séquestration du carbone qui doivent être étudiées et développées. Cela mérite observation, analyse, réflexion et action concrète, dès maintenant et au cours des prochains mois, années, décennies car oui, le sol vivant peut devenir une ressource renouvelable en stimulant le processus naturel de la pédogenèse, mais encore faut-il le valoriser comme ressource naturelle et non pas le voir comme seul support aux activités humaines ou comme terrain que nous affectons aux usages les plus rentables à court terme.

Ce colloque de deux jours sur les « sols vivants » se veut une opportunité pour faire le point sur l’état des connaissances en la matière, autant du point de vue de la recherche scientifique que des applications et pratiques novatrices de conservation et d’amélioration de la qualité des sols et du stockage du carbone. Le partage d’expériences de conversion des sols en vue de la production agro-écologique ainsi que de changements de perceptions quant au lien qui unit les populations à leur milieu naturel provenant du Québec et de l’international sauront enrichir la réflexion.

(Source : Ulaval

Partagez

Toutes les dates

Lieux

Domaine Maizerets

2000, boul. Montmorency Québec Limoilou G1J 5E7, Canada

Itinéraire
En savoir plus sur ce lieu

Gardez contact

  • infolettre

  • infolettre

  • infolettre

  • infolettre

  • infolettre

  • infolettre

  • infolettre

  • infolettre

  • infolettre

  • infolettre

  • infolettre

Gérer le consentement